samedi 30 juin 2007

80 ans de la Kevrenn d’Orléans, le 27 mai 2007


La veille au soir, indécis par le temps, nous ne sommes pas allé voir Wig a Wag pour la fête de la Loire à Luynes. De plus, nous coucher tard serait une source de fatigue pour le spectacle du lendemain, d’autant ,qu’il faille nous lever tôt.

Les gazouillis du réveil m’ont fait remarquer qu’il faut avoir de bonnes raisons pour se lever si tôt un dimanche. Mais, bon quand faut y aller, il faut y aller,

Arriver vers 10h30 10h45 à Saran, nous eûmes le loisir de voir qu’à part ceux qui vont faire un spectacle, il n’y avait pas grand monde. Normal ! le temps n’y était pas non plus. Peut-être qu’également l’absence d’une baraque à crêpe ouverte entre midi et deux aurait fait rester les plus curieux. Et surtout, quant il y en a une mais qui ferme pendant la pose repas. Mais ce ne sont que les échos de gens venus de suffisamment loin pour ne pas pouvoir rentrer manger chez eux et qui ont juste remarquer qu’un dimanche les restos et ben là bas y sont fermés.

Bref, après un copieux repas dans la salle des fêtes avec les autres groupes, on nous annonçait que le défilé serait annulé (c’était pas un temps à mettre un costume breton dehors) et que le spectacle serait du coup avançait. Erreur, le public attendu viendrait de tout manière pour 15h.

A 15h, Ludovic et sa cornemuse étaient les premiers à affronter le public constitué de visiteurs dominicains (rien à voir avec les Frères du même nom) et de Bretons en costumes.

Ca y est, on y est ; on nous annonce sur scène.
Tout à l’air de bien se passer.
Tiens merde, je perd le rythme.
Patrick lui perd sa gourmette
Le seul truc qu’on n’a pas perdu c’est notre sang froid. Et y valait mieux aux vues de ceux qui passeraient après nous.

Le groupe de Blois (danseurs et sonneurs) était là également. Mais, comme nous les outsiders ont devaient passer 10 min au lieu de 20, ils n’ont pas respecté le temps.

Le Bagad d’Orléans a été épatant, le cercle aussi. Les applaudissements n’ont pas été qu’une simple conformation sociale pour rendre hommage à ceux qui nous ont invité, mais bien le témoignage du plaisir de voir et d’entendre la Kevrenn d’Orléans dont on a noté un réel progrès par rapport à l’an passé qui déjà était à un très bon niveau.

Le Bagad Guingamp dont les entrées sont toujours remarquées a dédié sa prestation à la belle mère d’Iwan disparue ce même jour d’une saloperie. Ouais d’accord, ils sont bons mais pas de quoi se la péter comme ça. Et pis ça ne justifie pas les dégâts collatéraux. PAS SURE QU’ILS SOIENT REINVITER PARCE QUE CA GACHE LE PLAISIR DE LES VOIR. Les crises de stars, c’est bon pour Hollywood ou Cannes. Encore que ...?

Un groupe de Paris, les Melenig (3 cornemuses, 2 bombardes) nous ont montré que même un petit gabarit pouvait joué de la cornemuse (avis de spécialiste, y parait qu'y avait un seul bourdon qui donnait, les deux autres étaient obstrués). Moi, je dit bravo. Et même « une autre, une autre, une autre …… ».

Le constat évidemment, c’est qu’on joue pas tous dans la même cours. Mais laisser nous encore quelques années et vous allez voir ….

Kan Ar Bobl à Fondettes (37) le 24 février 2007


Mes raisons professionnelles ne m’ont permis d’arriver qu’à la mi concours. De toutes façons, je savais que je reverrais les sonneurs et chanteurs au fest-noz en lieu et place si bien que je décidais de m’isoler dans la salle qui nous servait de réfectoire à l’occasion mais qui pour l’heure semblait tout appropriée pour m’adonner à un plaisir solitaire, l’acquisition de savoir formel en géologie. Et comme je vous l’avais dit cette salle était parfaite pour être tranquille, sauf quand plusieurs personnes ont la même idée au même moment. Les Sonneurs du Vouvrillon étaient de ceux là. Rompant du coup le silence, je dus me rendre à l’évidence qu’une salle des fêtes n’est pas appropriée pour un travail studieux et je décidais de rejoindre le concours. Il m’a toutefois été dure de sollicité ma bonne humeur pour effacer ma mauvaise conscience. Mais après tout !

Après une bonne collation avec les compétiteurs largement bien arrosée, j’eus insigne honneur d’assister au résultat du concours. Jean-Pierre en bon médiateur, ménageait et encourageait les groupes non retenus pour la finale, ce qui fut utile puisqu’il y eut d’amers désillusions. Ont étaient retenu Julien et Olivier (trompette, saxo)

Et quand le bal fut venu, tous les groupes ont pu divertir les danseurs. Une chance non ?