vendredi 15 décembre 2006

Bal Folk Noz à Cormery (37) le 09 décembre 2006


De Tours à Cormery, ça a été. Une fois sur place, il fallait le voir le panneau (ce n’est qu’en rentrant qu’on l’a vu). Mettant à profit mon sens de l’orientation et mon peu de connaissances sur l’endroit, j’ai trouvé sans trop de mal la salle de bal. Par contre, c’est pour garer la voiture que j’ai eu des problèmes. Néanmoins, vites résolus puisqu’on aime bien marcher, on s’est garer loin.
Faut dire que le village n’est pas vraiment taillé pour recevoir du monde. (je me demande si les gens du coin vont tous recevoir pour Noël ou s’ils prévoient une année sur l’autre de qui reçoit parce que ça risque d’être le cirque)
La salle était, elle aussi, (elle l’est encore) à la mesure du bourg.


Tant tôt sur scène, tant tôt dans la chaîne, Julien, Mic et les autres (les Exgourdes et les Chantous et en extra-non prévu, Lydie et les Coccigrues) nous ont chanté un panel de chants du Berry et de Haute Bretagne. Avec, venant du Berry, la « bourrée » 3 temps, qui vraisemblablement était peu connue, et avec laquelle nous avons eu quelques difficultés (Euh ! en fait, on a simplement regardé), nous eûmes le fameux « Branle gai » qui a eu son heure de gloire aux abords de certains milieux et que je connaissais sous le nom de « Rond de Loudéac ».

Bref, une ambiance village, un vrai parquet et un bal chanté (avec de bons chanteurs), c’est le bonheur. Qui plus est, avec des gens charmants dont on en connaît la moitié et sa moitié pour danser, ça valait vraiment le coup de faire le déplacement.

C’est vraiment dommage pour ceux qu’ont pas pu venir.

Fest Noz à Trélazé (49) le 02 décembre


Après une courte visite au Festival des Langues (au Vinci à Tours), nous sommes parti. La nuit ainsi que la brume nous faisaient le plaisir de leur présence, des fois que ça serait trop facile de prendre la route par temps clair. Bref, vers 20h30, nous voilà à Trélazé. Un peu d’intuition (euh ! on traverse la ville jusqu’à temps qu’on trouve un panneau « Fest-noz » ) Tiens c’est dans la Z.I.
Le service d’ordre nous dirige vers le fond du parking. (Ils font bien les choses). A l’intérieur de la salle Aragon, les binious et bombardes se faisaient la voix. Juste le temps de sortir la musette et de grignoter un peu dans le hall, histoire de se faire remarquer vu qu’on était les seuls à manger et à l'occasion de prendre de l'énergie.
Les Men Glaz ont fait la première partie. Puis, il y a eu Loened fall, Bernard Loffet Diato et Tronc de chou. Je tiens à signaler que l’ordre d’évocation des groupes n’a rien à voir avec l’ordre de leur passage et que même y sont passé plusieurs fois.
Avec au programme danse : suites plinn et sa polka plinn, fisel, gavotte pourlet, montagne, un peu de Loudia et de Loudéac (y a une subtilité), un ou deux cercles circassiens et Kas a Barh.
Un seul mot « BRAVO ».
C'est qu'en même bizarre la chanteuse dont on me vente fort son port de maillot de bain ce serait pas un mec, non? ou alors, je ne suis pas du tout sensible à son charme. et pis la voix, c'est celle d'un gars.
Au bar, il y avait la classique bière blonde, le non moins classique cidre et le plus rare Breiz Cola et puisqu’on reste dans la boisson à bulles, l’eau , c’était du Perrier. Y se rendent pas compte que ça fait roter tout ça.
Bref, il était toutefois intéressant d’observer le Gars (celui qu’a jamais la même tête, mais, qui est toujours présent et qui profite de la Bière a 2 euros) passer de la forme embuée (une bière siou plaît !) à la forme en bascule (encor’ !) via la forme vacillante (la même chose hic !) parce que ça fait des choses a raconté quand on revient des toilettes avec ses bouteilles d’eau nouvellement remplies. Et ouais ! j’en ai connu qui se sont gâché la vie aux alcools. De plus, y avait deux ou trois alcoolytes qui s’efforçaient de mettre leurs pieds de la bonne manière pour que ça ressemble à de la danse. Les typiques fest-nozéeux. (ou fest nauséeux)
Un peu plus tard, Krista et son compagnon étaient venus se joindre à nous. Les folkeux se couchent tôt, c’est pour ça que les plus courageux finissent la soirée chez fest nozeurs.
Et pis, à la fin, on a eu droit à un kas a bac’h , au moins plus d’une demi-heure.

On est parti avant la toute fin puisqu’il nous restait de la route à faire. On est rentré par la route touristique des bords de Loire ce qui, la nuit, paraît sombre et sans attrait. Que même un pauv’ tit lapin en a fait les frais.
- « Euh ! il était pas éclairé et pis il était en dehors des clous
- Quoi ! la vieille dame aussi !
- Mais quelle vieille dame ?
- Non, monsieur y a personne dans mon coffre. Enfin, je crois !!! Allez-y ouvrez, moi j’ose pas.
- Eh ben ! vous voyez bien, y a personne. Ouf ! »

Le truc mnémotechnique pour se rappeler, c’est qu’un lapin ça n’abîme pas trop une voiture. voilà c’est tout.
Bon ben! sur ce, j’vais me reposer. J’en ai bien besoin.
Ah ! super v’là mes copains en blouse
Je vous laisse ……

Festival Yaouank le 18 novembre 2006

Eh ! oui, une fois de plus, je suis de sortie.

Samedi matin, réveillé par une mésange, je faisais un bref check list sur mon état physique :
- Super, tout va bien et Soleil au beau fixe.

Oups ! il est bientôt midi, il serait temps qu’on parte.
Rudy qui devait être prêt à 10h l’était vraiment à midi.

Et puis Vroumm ……..

Sur le pont Mirabeau (Tours), je remarque un passager clandestin sur la fenêtre de la voiture. Une sauterelle qui s‘évertuait à rester accrochée à l’auto. Une vraie acrobate celle-là. Les antennes au vent, « Surfin’ USA » ou « Born to be Wilde »

Petite pause repas sur le bord de la route. Ma pote la sauterlle était toujours là. Réfugiée dans l’encablure de la porte.

Quelques temps plus tard, Anne me dit qu’on sort ici. A Chantepie (aux portes de Rennes). Et l’on est tombé face au B&B. c’est cool, on a pas besoin de chercher.

Petit taret à l’hôtel, euh ! petit arrêt. Et vers 17h, on est parti à YAOUANK. Mon amie la sauterelle a préférait rester à l’hôtel. L’auto ça l’a épuisée.

Un peu perdu dans Bruz où il ne fallait pas aller, je demandais mon chemin à une femme qui, très gentiment, me fournit le précieux renseignement.
- vous allez à Yaouank ? (tiens, elle m’a reconnu) y faut que vous retourniez sur vos pas …..

Enfin le parc des expos
A peine quelques minutes d’attente et nous reçûmes les N° 111, 112 et 113, mais en fait y avait pas plus de 20 personnes devant nous.

Pour patienter, on s’est fait tirer le portrait sur le stand « Tamm-Kreiz » (à voir sur le site
Le hall ressemblait à un petit village avec ses habitations (les gradins), sa place (le parquet) et ses saltimbanques ; Autour de la place ses marchands de friandises (euh ! le bar)..)



Eh ! paf ! Nolwenn Korbell entame les festivités essuyant les premiers problèmes techniques. Panne de micro etc.… mais quelle classe ! elle ne s’est pas démonté.

Je ne ferais pas l’énumération des différents groupes ? je vous conseille le programme ; Y a tout dedans.

J’interviendrais seulement pour donner mon avis sur les groupes qui m’ont inspiré.

Et comme sorti d’un cirque, l’appel au mégaphone pour rameuter la foule, les Kendirvi. Un savoureux mélange de thèmes Bretons au son de musiques de cirque, de musiques orientales. Une expérience enrichissante !

Startijenn, que vous verrez à Monts. C’est très sympa. Moi, j’aime bien. Je laisse la surprise.

Une chance pour tous ceux qui pensent que les couples de chanteurs doivent être toujours de mêmes initiales en fest noz, Sylvain Girault & Pierre Guillard ( les G&G) ainsi que Erik Marchand & Eric Menneteau (Les M&M’s). Vu la taille du site, j’ai pu chanté faux sans que cela ne se sache. Sauf pour mes voisins les plus proches.

Une ovation pour Plantec dont l’article sur le programme est le suivant « …. Réunion entre un couple biniou & bombarde qui fait couler à flots des compositions planantes et une rythmique guitare & basse en furie … » ça fait envie non ?
En fait, les flots s’apparentaient davantage à un petit ruisseau ( en tout cas ça faisait pas plus de bruit) puisque la guitare & la basse occupaient l’essentiel de l’espace sonore. C’est dommage, les idées musicales étaient très intéressantes, mais ce qui aurait dû être plus mélodique était une soupe incompréhensible d’autant que les danses annoncées avaient très peu de rapport avec les musiques jouées. J’espère que la sono sera meilleure à Monts pour la Saint Patrick. Et pour ceux qui étaient déçus cette année parce que ça jouait fort le seront l’an prochain car ça va HURLER.

Le truc ballot c’est qu’on est parti à 3h20, juste avant IMG alors que la surprise qui venait à leur suite étais les Hamon Martin Quintet. Petite déception pour Anne.

Le réveil du dimanche fut laborieux, au point qu’à 11h57, le type de l’hôtel nous demandait de partir. Mais chose étrange à 12h03 on était dehors. Je crois qu’on a dû se téléporter.

Et au petit déj’, Couscous .
Légère promenade jusqu’à la voiture en passant. J’voulais pas qu’on roule trop charger.
Et tel un lézard, je cherchais le soleil. Mon polaire suffisait à peine.

Le retour s’effectuait avec les G&Gs.

Bal Folk Noz, le 28 octobre 2006


Une fois de plus, j’arrive en retard et comme toujours j’ai une bonne excuse. Ceux qui étaient là peuvent comprendre.

Etonnamment le prix d’entrée justifiait notre contribution à la solidarité envers le peuple afghans, même si l’objet premier de notre venue était plus égoïste, la Danse.

Nous avons eu droit à un drôle de balais avec l’alternance de Fus’accordanse et d’Avel Iskis, c’est la succession de passage des groupes de danses. A croire que les folkeux (et non folles queues, ce qui n’a rien à voir) et les fest-nozeurs sont trop timides pour s’exercer à d’autres types de danses.
Moi, j’avais une vision plus pragmatique de la chose : quand c’est des danses que je ne connais pas et bien je me repose.

Quoiqu’il en soit même si l’unique porte fenêtre de la salle était ouverte, nous avons eu chaud et beaucoup n’ont pas hésité à mouiller la chemise.
Et ça valait le coup !!!Une fois de plus, j’arrive en retard et comme toujours j’ai une bonne excuse. Ceux qui étaient là peuvent comprendre.

Etonnamment le prix d’entrée justifiait notre contribution à la solidarité envers le peuple afghans, même si l’objet premier de notre venue était plus égoïste, la Danse.

Nous avons eu droit à un drôle de balais avec l’alternance de Fus’accordanse et d’Avel Iskis, c’est la succession de passage des groupes de danses. A croire que les folkeux (et non folles queues, ce qui n’a rien à voir) et les fest-nozeurs sont trop timides pour s’exercer à d’autres types de danses.
Moi, j’avais une vision plus pragmatique de la chose : quand c’est des danses que je ne connais pas et bien je me repose.

Quoiqu’il en soit même si l’unique porte fenêtre de la salle était ouverte, nous avons eu chaud et beaucoup n’ont pas hésité à mouiller la chemise.
Et ça valait le coup !!!Image Hosted by ImageShack.us

Kenavo


Kenavo

Fest Noz à St Cyr sur Loire, le 21octobre 2006


Arrivé en avance, au moins 20 mn avant que ça commence, je m’attendais à avoir le ticket collector, le number one. Et bien j’ai eu le n°3. Par chance, il y avait des gens que j’aime bien, alors ça m’a fait passer la pilule.

Le temps de dire bonjour, voilà les «Coccigrues » qui entrent en scène.
Alors, on a dansé sur les «Coccigrues »
Ben non ! c’est une image
Réfléchissez un peu, elles étaient debout, on aurait fait comment ?
Et pis, ça m’aurait étonné qu’elles nous aient laisser faire sans rien dire, j’les connais !

En tout cas elles étaient sept, Lydie, Danièle, Anne, Mathilde, Hélène, Sylvie et larsen, en visiteur impromptu (ah quel déconneur celui-là !).
Pardon Lydie, y faudra qu’on répète davantage ou qu’on investisse dans de la mémoire parce qu’il nous a fallu du temps à trouver comment il fallait qu’on danse
Heureusement que Viviane est venue mettre de l’ordre à tout ça.

Asturial et Eric ha Ronan étaient venus donner du son. On a eu un panel varié de danses. Histoire de pas toujours faire ce qu’on sait déjà.

Proverbe du jour : Jeune Padawan Quand tes voisins ne te demandent pas de la chaîne quitter, c’est déjà bien.
Mais, n’en abuse pas.
Modeste tu dois être dans ton ignorance.

Je f’rais dire à Patricia que le fisel ça y est. Bon d’accord, il est moins sauté qu’il faudrait vu que je saute pas (c’est une bonne raison) mais je le tiens le 1 2 3 4et5 6 7 8 na !
Et je fais pas le bal car sais pas faire (je fais des variantes ou plutôt de la danse expérimentale)

On a eu droit aussi à une suite Plinn (dañs, bal et dañs) et suivie pour la bonne bouche d’une polka Plinn (vous trouvez pas que c’est un peu rapprocher)
Ouah ! Quelle polka Plinn !
J’ai puisé dans mes réserves d’énergie pour tenir
A la fin que d’applaudissements
A moins que ce soit le sang qui tapait sur mes tempes après l’effort. le genre de message qui te dit :
- « t’en fait pas un peu trop ?
- nan, mais je prendrais bien un sandwich avec couchette ».

On a dansé encore un peu (vision bourgeoise du nombre de danses)
Eric et Ronan sont venus sur le parterre puisque tout le monde dansait prés de la buvette.
A croire que tous les gens qui dansaient prés de l’estrade étaient partis d’un seul coup.

Cette fois là pour que je m’en aille, on m’a collé dans les mains une table à ranger. C’est une technique qui marche bien, j’étais parti avant qu’on me refile quelque chose d’autre.

En tout cas, ce fut une superbe soiréeImage Hosted by ImageShack.us

P.S.
Pascal,
Ne soit pas jaloux mais il faut que je te dise.
Y EN A D’AUTRES QUI ME TOUCHENT LES FESSES !

Elisabeth,
Tu pourrais qu’en même surveiller ton homme.

Je vais finir par ne plus m’assoire, vu que leur côte monte !

Fest-noz à la Chaussée St Victor (41) le 14 octobre 2006


Ayant recueilli trois petites malheureuses sur le parking de Carrefour à St Pierre des Corps(Anne, Mathilde et Stéphanie), je compris tout de suite que c’était pas la peine d’allumer l’autoradio. J’avais pourtant prévu du Metallica.

Et vroum, jusqu’à Blois par les bords de Loire avec la question qui angoisse :
- C’est où qu’on va ?
- Au Nord, me répond Anne
- Ah ! (sans boussole ça se corse)

mais une dose de logique et l’intervention des filles :
- Euh ! tu roules sur la voie des Bus – hi, hii !
- Il était pas orange
- La route est grande, ça doit être par-là

En moins d’une demi-heure, nous voilà arrivé juste à temps pour assister à la fin de l’initiation danse.

C’est dingue comme on a du mal à se rappeler comment on était quand on a commencé la danse quand on voit les autres.

En hommage à Titi, les sonneurs ont joué un air un peu triste. Anne a transpiré des yeux.

Et puis, ce fut la place aux danseurs.
Pascal me souhaitait la bienvenue en me tâtant le postérieur de son pied et je lui répondais par un p’tit coup de fesses pendant la chaîne.

Un peu plus tard dans la soirée, je me tapais la honte sur une fisel.
Un petit merci à Patricia de m’avoir fait remarquer que ça se voyait que je savais pas. Cela même avec les efforts de Anne à m’expliquer. C’est sympa. Moi qui voulais être discret.

Enfin, c’était pas plus pire que si c’était moins bien.

A la suite de cet événement, je me liquéfiais sur un Plinn. Une mise en transe comme pour oublier un échec.

Et y a eu la séquence glamour. Pou pou pi dou avec Anne qui, sur une scottish, me dénudait l’épaule et me remettait le t-shirt en place tout en se marrant.
J’suis pudique moi
A se rend pas compte !
Y faut dire qu’avec la chaleur, le poids de sa petite main était suffisant à cet état de fait. Quoi ! j’ai les épaules qui tombent aussi. Ben voilà c’est agréable !
Ch’ui pas une baête de foire quand même !

Ce que je vais dire, là, n’a aucun rapport avec ce qui s’est passé précédemment.

Je voudrais dire à tous ceux qui m’ont vu et qui n’ont pas osé me le dire et aussi à ceux qui me l’ont fait remarquer que si Anne était assise à mes pieds (vous imaginez le tableau), c’est pas que je suis pas galant, mais Anne préférait être assise parterre pour pouvoir étendre ses jambes. Et d’ailleurs, je vous f’rais dire que je lui ai proposé ma place. Ouais, c’est vrai d’abord !
D’accord, j’avoue que c’est sympa d’avoir une fille à ses pieds mais en fait, c’est moi qui me suis assis après.
Si fallait que je compte sur mon charme ! en vieux grigou, je profite des opportunités pour me faire remarquer

(Passé 1h du mat’, Yolaine et Meva avaient quelques difficultés à se rappeler les chansons).

Et pis m’en fout, on a terminé, nous, sur une gavotte d’une demi-heure, na.
Il a fallu qu’on parte sinon ils auraient lâché les chiens, vu qu’ils voulaient pas nous laisser les clefs.
Et puis, Mathilde qui n’a pas beaucoup dansé, à cause qu’elle était fatiguée, n’avait plus rien à raconter (ou plus d’auditoire), elle voulait rentrer. J
Bon d’accord, Mathilde, je la mérite. Mais tu pourrais pas changer d’épaule l’autre me fait encore mal.

Un clin d’œil au sonneur biniou des RE AN ARE qui manque pas d’humour.
Je me rappelle d’un truc : ça donnait approximativement ça : - « b. ; vous jou. . beu fea .. . cercle circassien, be… ve.. .. un cercle Pinder »
Ça vous a fait ça aussi ! on comprend pas tout.

30 septembre 2006, Fête au quartier Lamartine à Tours

14 h : Perdu près de l'estrade, je cherchais les miens.
« Ah ! Ca y est je vois Lydie » et puis : « tiens en v’là d’autres ». « Chouette, c’est pas moi qu’on attend. »
« J’étais là avant Pascal nana ni na nère …. ! »
Par ailleurs, j’ai aidé Lydie à garer son char.
Non, non, pas du tout, il a pas fallu qu’on bloque la rue. J’ai pas osé lui demander si elle avait fait le stage de Rémi Julienne, mais j’ai cru remarquer la patte du maître.
Pendant la séance d’habillage, j’ai été épaté. Anne pouvait se voir tout entière dans un miroir de poche.
Et là …
Voici le nouveau concept pour faire les brocantes : un costume breton, une cavalière (ou un cavalier selon les goûts) et des sonneurs. Nous voilà partis.
C’est classe non ?
Par expérience, ce qui fait chic n’est pas toujours pratique.
Avez-vous déjà négocié le dernier cendrier en paille peint, comme un pied, à la bouche tout en dansant ?

Mais, plus qu’une procession, un pèlerinage, on a failli faire une minute de silence quand le sonneur à la bombarde des sonneurs du Vouvrillons s’est arrêté net devant un album vinyle d’Alan Stivell.
Ce fut une séquence pleine d’émotion. On se serait cru chez Drucker.
Pour ceux qui auraient pu s’inquiéter, mes guêtres ne m’ont posé aucun problème. Merci Danièle.
Comme la Bretagne était à la fête, on a eu le droit à la pluie. Le genre de bruine qui laisse 10 cm d’eau dans la rue. Les gouttes étaient si petites qu’à leur rencontre avec le sol, elles nous jetaient des souillures sur les pompes et les bas de pantalon. Mais, on a attendu sous un abri bus (du moins ceux qui ont pu trouver une place) que la pluie cesse. De toute manière y avait pas de bus et pis on voulait pas partir.
Une demi-heure après, le soleil faisait son apparition et nous avons repris notre déambulation.
Bizarrement, les exposants avaient disparu. « Peut-être qu’ils aiment pas le soleil ? »
Vers 18h, les estomacs ont commencé à s’animer. Un petit verre de rouge, un jambon frite, un petit verre de rouge, du far breton et du far breton (ouais, j’en ai pris 2 fois) pour reprendre de l’énergie.
Il était également prévu qu’on fasse la sortie de l’église des Dames Blanches, pour accueillir les fidèles, alors j’ai pas eu droit à un troisième coup de rouge (et en plus je crois qu’y en avait plus). Comme on est arrivé avec quelques minutes d’avance, je montrais les attributs des gargouilles de l’édifice. L’information a vite fait le tour et quelques visages se sont fermés, alors que d’autres …
Moi, je m’en fous, j’avais pas été retenu pour le casting …
J’étais pas né.
Quoi qu’il en soit, tout le monde était content.
Remettant les costumes au vestiaire, nous étions prêts pour le fest-noz qui devait durer jusqu’au bout de la soirée (23 h).
Au programme, les sonneurs du Vouvrillons, Julien et ses alcoo .. acolytes et les « coq six grues » où il ne manquait que le coq.
Mais non les filles, c’était super !
Tout le monde a été heureux ; même le temps (il a pas plu)

Pour toute réclamation, faut voir Rudy, c’est mon attaché de presse. Ouais, il était pas là et alors ! Les absents ont toujours tord et puis je suis fragile des joues.

En tout cas, je me suis bien amusé.

Un petit coucou à Ti-Fred venu exprès pour nous. Enfin, je sais pas trop, mais, c’est sympa !

Stage de danses du Tregor du 23 - 24 septembre 2006 à Joué les Tours

En vue d’un week-end épuisant physiquement, j’avais prévu de faire des réserves d’énergie par une bonne nuit de sommeil.
Le samedi :
Une fois de plus, j’arrive en retard,
Euh ! Non, je nuance, tout le monde est venu en avance.
Quoi qu’il en soit, je fus satisfait de voir des visages connus et les moins connus étaient tout aussi sympathiques ; Nos deux profs de stage, Cathy et Michel, non avares de leurs connaissances sur le Tregor, commencèrent par nous dépeindre leur région, la situant géographiquement, puis culturellement avec quelques taquineries sur le Léon, leur voisin. Puis, nous passâmes aux choses sérieuses, Dañs Treger.
Un bref instant pour se mettre en jambe.
- Mais où est mon pied droit ?
Je découvris avec joie la Grande danse du Tregor au son des violons (ouais ! là bas c’est le pays des violoneux)
- Dañs Treger
- Bal simple
- Passepied
- Jabadao

J’ai eu quelques problèmes
Rien de grave, je vous assure. Les vieux réflexes de débutants quoi !
Ouf ! ça y est
Ah ! non
Vous voyez le truc ?
Par la même, j’aidais Mathilde à reconnaître sa gauche de sa droite.

Egalement, nous avons vu le Jabadao (ou quadrille) de Locquénolé

Ensuite, le soir, une collation avec le groupe du stage, les chanteurs d’ORISTAL , les sonneurs du Vouvrillons , Cathy et Michel.
Eh ! Ouais ! Je me trouvais à table plutôt dans le coin des filles. Juste de quoi causer.
Non, ça a été. Les pipelettes m’ont laissé dire deux trois mots. J’ai même pu raconter des blagues.

Et puis le fest noz a débuté.

Et c’est là qu’on a pu crâner sur la danse du Tregor. Une chance, cette danse moins connue ne pouvait être soumise à un quelconque jugement, alors personne a vu que je me suis merdé un peu, parce que tout est dans le sourire.Image Hosted by ImageShack.us

Ayant promis de m’occuper de l’entrée, je dus m’acquitter de cette tâche, non sans grincement, et oui une Gavotte Pourlet m’appelait de sa petite voix, mais je dus décliner l’invitation. Cependant, ayant le moral au beau fixe et voyant l’une des chanteuses d’ORISTAL sortir des toilettes avec son téléphone portable (et ouais ! on en fait des rencontres prés des sanitaires, c’est pour ça qu’au camping ….. ), je lui lançais un trait d’humour : On capte mieux là bas ?
J’ai pas eu de réponse. Etrange non ?

Le dimanche :
Je finissais laborieusement la fête sur un kost ar c’hoat.

« On regrettera seulement que peu de monde soit venu et que des petits marlous se soient amusé à crever des pneus. »

Tout c’est terminé par le rangement.
Evidemment quoi ?
Dans tout ça, j’avais oublié de faire bosser les bras.

Et quand la chose fut faite …

ZZZ… ZZZ

Quatre, cinq heures au moins. Le juste nécessaire pour rouvrir les yeux.

Et puis, on a repris le stage, avec répétition de ce qu’on avait vu la veille, plus quelques variantes.
Entre midi et deux, Cathy me fait remarquer que j’ai les yeux de plus en plus petit. Alors, je pris un café virtuel, parce qu’y en avait pas. Ça m’a requinqué.
Une chance que je ne sois pas trop cérébral, mon corps s’est débrouillé tout seul pour la fin de stage.

Fest Noz et Animation les 2 et 3 septembre 2006


Plaisir et joie.
Après avoir été au fest noz de Chanceaux sur Choisille où je me suis bien donné et où Anne et Pascal me disent de faire avec eux la Dérobée de Guingamp... parce que c'est important, parce que le lendemain on en fait une et que pas question de se dérober, et bien je me suis dit : " comme ça se termine à minuit, je vais pouvoir dormir jusqu'à 10h (on venait me chercher à 11h) et faire une bonne nuit"
Tu parles !! Pas possible de fermer l’œil avant 2h puis réveillé à 6h et à 8h30 avec dans la tête la grosse voix de Jean-Pierre qui me disait " on te prend à 11h précise"
Là pour le coup, levé à 8h30, j'pouvais pas être en retard ....Bercé par le roulis de l'auto et la voix de Denez Prigent, j'affichais un sourire. "Ca y est, peux plus faire demi-tour".Nous primes une collation dans une pizzeria à l'ambiance western. C'est bizarre hein! mais on était à Vendôme...
Puis, reprenant la voiture, il était surprenant de voir que plus on se dirigeait vers Ste Gemmes plus les routes se rétrécissaient. Bref, à Sainte Gemmes prés de Oucques (41), séance d'habillage. La chemise que Danièle avait apportée avait les manches trop courtes, par chance, Lydie en avait une autre. Mais le plus terrible ce fut les guêtres. Usant d'épingles à nourrice pour le resserrage et d'un laçage virile de bas de Bragou, me voilà prêt en 25 minutes. (non, non juste pour les guêtres)
Et dès les premières danses, v'la t'y pas qu'y a ma guêtre droite qui m'donne l'illusion qu'un mouvement un peu violent exhiberait mes superbes chaussettes noires à motifs. En fait non! ça a tenu, sauf le chapeau qui avait une fâcheuse tendance à pencher là où il allait tomber.
Les sonneurs du Vouvrillons étaient en retard, ils s'étaient paumés.
Et pour les danses, tout s'est bien passé. Comme dit Anne : "Tu souris et t’espères qu'on regarde pas tes pieds" C'est vrai, un joli sourire ça rend pas plus intelligent mais c'est beaucoup plus agréable.
Bref, une anime. comme les autres avec ses tracas et ses joies.
(légende photo : devinez qui est qui ? Image Hosted by ImageShack.us)

Les Vacances d'été de Rudy et Lolo en Bretagne



Partis le matin du 13 juillet, le soleil nous a accompagnés sur tout le chemin. Mon bras gauche s’en souvient encore. L’arrivée à Quimper fut exaltante, on y pouvait voir des banderoles et, grouillant aux abords de gigantesques tentes, une multitude de personnes finissant de mettre en place les accessoires des festivités.

Rendus au camping, nous trouvâmes une place à l’ombre d’un grand arbre. Mais, il faisait soif. Attirés par les sonneurs du Bagad Glazig Kemper, nous nous arrêtâmes en fait au bord de l’Odet devant une Tri Martelod, notre humeur nous préservant pour le reste des festivités et puis le clapotis de l’eau berçait notre entendement.

Le 14 juillet Ah ! La joie du camping. Réveillés par des pies chahuteuses, nous voilà frais en dispos pour entamer une belle journée. En attendant hardiment le soir pour la dernière soirée de gala à Pont l’Abbé, nous entreprîmes une grande activité physique : Glandage et sieste.
Et puis le soir … la famille Le Bihan ayant pris en charge notre transport, nous fîmes une petite visite guidée de la ville de mes ancêtres. Ville que j’étais censée me rappeler. Une sorte d’excitation nous animait. Quelques minutes d’attente, et ….. sous les lumières de la scène, place, aux étoiles. On en a eu plein les mirettes et les esgourdes, de quoi décoiffer un chauve ! Un superbe spectacle. Les sonneurs se sont surpassés. Y’en avait même un qui savait faire pleurer son biniou. Quant aux danseurs, euh ! On a du bouleau à la rentrée. Et les filles : ouah ! une surtout ….
On a pu entendre un percussionniste épatant ( Dominique Molard) capable de faire danser seulement avec des percus bizarres. C’était super, on aurait presque pu s’attendre à ce que se soit plus cher.
En un mot :
….
Non ! C’est déjà fini? On serait bien resté plus longtemps.
Rudy fut charmé. Cela n’a peut être rien à voir mais Jean-Pierre a justement remarqué que la jupe de sa voisine était légèrement retroussée… quel enthousiasme !
P.S. pour ceux qui n’étaient pas là, y’aura un DVD. Non, non pas de Rudy (encore que !) mais du spectacle. (sortie de 15 décembre 2006).

Le samedi, après un réveil laborieux, nous fîmes un délicieux repas : filet mignon et riz made in Le Bihan & Co. Puis nous partîmes en vadrouille à Pont l’Abbé. Poursuite de la visite guidée et concours de suite gavotte Bigouden auquel nous n’avons pas participé. On ne voulait pas les écœurer (rire). Certains couples avaient été vus la veille, c’est dire !. Puis une petite collation place Saint Corentin à Quimper, moules frites et bière sous l’animation de Coral de Ruada, des celtes venus de Galice, de quoi entamer une bonne soirée et un bon fest-noz.
Chouette, les Hamon Martin Quintet, les frères Guichen (Guichen 4tet )et Chapalain/An Habask étaient là. Même si quelques danseuses nous ont refusé quelques danses, nous avons quand même transpiré et épuisé nos corps. L’appel du sommeil m’avait rendu grognon à la fin. Quant à Rudy, il avait les yeux tout étincelant. Une certaine C.....

Dimanche 16, levés en pleine forme, du moins bien plus que quelques heures de sommeil auraient pu nous laisser croire. Nous partîmes en vrac vers Pont L’Abbé, juste pour apprécier les faubourgs de la ville. Les droits de douane auraient mis en péril notre budget. Et puis Rudy ne voulait pas. Une chose est sure, Danièle, Anne et Jean-Pierre n’auront pas eu à se plaindre de nos : C’est quelle danse ? le groupe y vient d’où ? pourquoi nous ont peu pas danser ? j’ai faim ! …
A la recherche de bouteilles d’eau et d’un coin à l’ombre, nous avons somnolé un peu : eu chaud et très soif.
La visite du musée nous a enthousiasmés. Il y avait un petit trésor de broderies de quoi calmer notre tristesse de n’avoir pas pu voir le spectacle. Y paraît que ça valait le coup d’œil.
De retour au camping, la terreur des bacs à sable (Rudy) a fait fureur auprès de 13 / 14 ans du camping. faut dire que le "salut ma poule" au téléphone a beaucoup impressionné les minettes. elles ne voulaient plus le lâcher. ouf! Merci la mono!
S’en est suivi d’une petite galette au pied du château, avant notre retour sur Kemper pour le fest noz à 22h30 place Saint Corentin avec le groupe Tribuil et Le Grand/Hamon (rien à voir avec Erwan ou Mathieu).

Lundi 17, réveillé de bonne humeur car je savais qu’il y aurait des moments délicats à partager. Nous allâmes à 12H30 s’échauffer à la danse place Corentin. Vu la chaleur, nous n’étions pas nombreux à tenter l’exercice.
Bref, nous poursuivîmes avec une balade sur les bords de l’Odet, où il nous était permis de voir de vieux métiers et de petits étales de souvenirs. Celle-ci s’était prolongée au cœur de la vieille ville. La cathédrale nous a livré quelques secrets. Notre accompagnatrice était des plus charmantes. Puis, nous nous rendîmes au concours Louis Pulvé de couples de sonneurs (biniou / bombarde ou biniou coz / bombarde) amateurs à l’ombre d’un des murs d’un cloître. Et après une délicieuse galette (encore une), c’était le cœur heureux et l’âme aux anges que nous allâmes voir les groupes Orion et Solas. En première partie, le groupe Orion avec Rudy Velghe, un belge à l’humour so british, un petit pince sans rire. Puis en seconde partie Solas pour leur première fois en Bretagne et même en France, ils se sont bien débrouillés. Rudy, le notre, a flashé sur la violoniste (Winifred Horan) Merci Anne de nous avoir fait prolonger notre séjour d’une journée. (on aurait dû partir le matin). Elle nous a dit : « Ouais ! C’est de super groupes qui jouent de la musique Irlandaise. ». Et elle avait raison. Nous avions des places de choix. On dansait même sur nos chaises. Et puis comme on jouait bien les rappels, les groupes avaient décidé de nous rendre hommage. A moins que se soit l’inverse !

Mardi 18, un peu (beaucoup) mélancolique et le cœur gros de devoir quitter Quimper (de la buée sur mes lunettes auraient même coulé sur mes joues, allez savoir ! )
Nous fîmes un bref passage à Carnac pour visiter la boutique d’Obélix. En rayonnage, de nombreux menhirs, y’en a pour tous les goûts, des petits, des grands et même des moyens. Vu que la voiture était pleine, on n’a rien pris. Et puis ce n’aurait pas été cool de laisser Rudy sur le bord de la route. Et enfin, nous sommes arrivés au Pouliguen. De toute manière, c’est lui qui avait les clefs.

Mercredi 19, joie et bonheur, j’ai trouvé le moyen d’abréger une pêche à la crevette en mettant mon pied dans un trou de rocher. Deux points de suture auraient été nécessaires, mais que voulez-vous….
Je ne suis pas Homme à me laisser influencer par si peu. Bien sûre, j’ai dû tirer un trait sur la baignade.

Jeudi 20 et vendredi 21 on s’est rattrapé sur les éperlans. Une poignée le premier jour et 175 le second. Pas mal non ! …
M’étant renseigné sur les événements locaux, nous sûmes qu’il y avait fest noz le vendredi et le samedi à Batz sur mer pour les salines.

Vendredi avec les Ined noz, plutôt rock. Le niveau des danseurs était exceptionnel, j’ai même dû mener le Kost ar C’hoat auquel Rudy a participé. Eh oui ! On applaudit bien fort ! Et puis d’autres danses, les classiques quoi ! On voit que les cours ont servi. D’ailleurs, Rudy s’était propulsé prof pour deux filles de Lorraine.

Le samedi, nous nous sommes ménagés. Petite balade sur le port, juste pour voir. Et les Loarn Gann, plus traditionnels, nous ont fait danser. Du moins, moi, puisque Rudy tapait la tchach avec les miss de la veille. Là par contre, il y avait de bien meilleurs danseurs.
Couchés vers 7h le dimanche matin, la journée est passée vite. Juste de quoi prendre un coup de soleil et "une" bière sur le port.

Lundi, cela sentait la fin des vacances. On n’a pas fait grand chose. Je me suis fais le côté pile, la cuisson était incomplète. Et puis les parents de Rudy sont arrivés et on est parti à la fraiche pour arriver vers 2h du matin.

(sur la photo : Rudy en pleine concentration pendant le concours Louis Pulvé)

mercredi 13 décembre 2006

Les chroniques de Coulans sur Gée - le 3 juin 2006

Après avoir visité la Sarthe en passant par Châteauroux (ouais, je déconne pas), nous sommes arrivés à bon port.
Impossible de se tromper, j'avais un super second.
[...]
Arborant un fugace voilier sur le bras, nous voilà devenus marins bretons descendus à quai. Artifice inutile, notre humeur n'était pas factice. Pour ma part, et je pense qu'il en était de même pour Anne, on avait mis nos plus belles chaussures pour l'occasion. Mais, cela n'avait pas suffit aux gens de la capitainerie. On a quand même dû s'acquitter des frais de douane.
Une foule joyeuse de Bretagne et d'ailleurs. Il y avait toutefois trois parquets (pour tous les goûts).
Le notre était près de la buvette (chouette! Ah! Mince c'est moi qui conduis.)
Je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé sur les autres pistes de danse, mais la notre était pleine de gens. Faut dire qu'ils avaient fait les choses bien pour attirer le chaland. Chants bretons, les Hamon Martin Quintet; (sans déc.)
A leur deuxième passage, Les Rappels, Les Rappels. On leur a fait comme à Woodstock, sauf qu’il y avait pas de pétards et que les filles ont garder leur soutien-gorge.
On a failli faire cramer le danse flore. (mes pieds s'en souviennent)
- A noter : J'étais pas mal sur le Kost ar C'hoat (compliment perso)-
A côté de cela, j'ai rencontré des gens, notamment de la Fusinguette (asso folk de Tours) et de Bretagne.
- Merci Anne. -
Faut dire que Anne connait presque tout le monde.

Le retour fut plus calme. On a visité une autre partie de la Sarthe avec Rire et Chansons à la radio. C'est sympa Le Mans, mais ils ne connaissent pas la direction de Tours. Je crois que les 24H du Mans, c'est pas qu'une course automobile. Je m'en fout, j'aime bien Rire et Chansons.

Il était temps qu'on arrive (5h00 du mat). Je me suis endormi pendant que je me déssapais.

P.S. c'est dommage pour ceux qu'ont pas pu venir.......

Laurent

........ Comment ça ! J’ai une tête à claque ?

Fest Yves/Gouel Erwan 20 et 21 mai 2006

On en a eu plein les yeux et les oreilles Rudy et moi.
En entrée, initiation à la langue Bretonne. De quoi décourager les plus fainéants. Bref, d'après Doc. Jean-Pierre, les doses homéopathiques d'apprentissage, c'est comme uriner dans un violon. Tout le secret est dans la posologie. Un quart d'heure tous les jours pendant dix ans et peut être qu'un vrai Breton vous laissera lui parler.

Tout de suite après, on a pu se la pêter avec les débutants de l'initiation danse animée par la jolie Anne en costume et tout et tout. (Un gros Bravo à Danièle et Anne pour les broderies)
Je tiens à dire que je regrette ce que j'ai dit sur les bigoudènes (qui ont du poil aux pattes), non pas que j'ai peur des claques, mais c'était surtout pas juste. Il fallait que je me rende compte par moi-même.

Un petit interlude...La main divine a permis par l'entremise du prêtre (doublure de Stallone dans Cliffhanger) qui retroussant soutane était juché sur le mur de l'hôtel d'Effiat (Montrichard dans le 41) de remettre en place une banderole malmenée par les éléments. Ca m'étonne pas, le prêtre écoute du métal.

Vers 12h15, le cercle Skolig Louarn, nous a donné un aperçu des trucs qu'on savait pas faire, ci bien qu'on a été se consoler devant un repas.
Et puis, les cercle Mozaïc Breizh et Ar Rigoler ont enfoncé le clou un peu plus encore.Faut dire que nous, on n'avait pas de costumes. (C’est ce que me soutient Rudy, je pense qu'il essaye de nous ménager).

Et puis dans une myriade de couleurs et de sonorités envoûtantes, les cercles ont défilé. - c'était très beau - Oh! Oui aussi. Rudy avait rien trouvé mieux que de se prendre pour un porte manteau. En effet, lui soufflant l'idée de se proposer à tenir les objets encombrants de Danièle et Anne, en moins de deux, le voilà embelli d'un joli sac, d'une petite bourse, de deux parapluies et d'un petit gilet. Ca a beaucoup amusé les gens.
Et on les a laissé au pied de l'escalier qui monte à l'église pour prendre une petite bière. Juste le temps d'arriver en retard à la messe et se faire remarquer en faisant grincer la porte. (Mais comme l'évêché n'était pas fermé de l'intérieur, j'ai eu le plaisir de voir six yeux me foudroyer)

Bref, une petite collation, deux trois mots avec le patron de l'auberge avant de partir, de quoi en savoir un peu plus sur les serviteurs de la maison de Dieu (Comme dirait Audiard, il leur arrive de tutoyer les anges sans se prendre pour Dieu le père. les princes de la cuite), on est allé voir le spectacle de danse et la présentation des costumes. Ouah! Les groupes avaient fait les choses bien (Un public exigeant aurait trouvé son compte). Ah! Je confirme les costumes sont superbes. Et pour finir le fest-noz. Ambiance tropicale au pays des esquimaux.
On est parti quand même vers 3h20.

P.S. Rudy dit " heureusement qu'ils n'ont pas dansé uniquement les danses que je connais sinon, la journée aurait été réduite à quelques minutes" (correction de Laurent "secondes : ") Le bon coté de la chose, c'est que les patrons de bar auraient fait fortune.

lundi 11 décembre 2006

Présentation de mon univers

Suite à une pétition d'un certain nombre de mes correspondants, je me suis enfin lancé dans un Blog afin que quiconque, le désire, puisse prendre connaissance de mes expériences en matière de fest bretonnantes.
Bien-sûre, toi que je ne connais pas tu peux venir me lire et me laisser tes impressions.