vendredi 15 décembre 2006

30 septembre 2006, Fête au quartier Lamartine à Tours

14 h : Perdu près de l'estrade, je cherchais les miens.
« Ah ! Ca y est je vois Lydie » et puis : « tiens en v’là d’autres ». « Chouette, c’est pas moi qu’on attend. »
« J’étais là avant Pascal nana ni na nère …. ! »
Par ailleurs, j’ai aidé Lydie à garer son char.
Non, non, pas du tout, il a pas fallu qu’on bloque la rue. J’ai pas osé lui demander si elle avait fait le stage de Rémi Julienne, mais j’ai cru remarquer la patte du maître.
Pendant la séance d’habillage, j’ai été épaté. Anne pouvait se voir tout entière dans un miroir de poche.
Et là …
Voici le nouveau concept pour faire les brocantes : un costume breton, une cavalière (ou un cavalier selon les goûts) et des sonneurs. Nous voilà partis.
C’est classe non ?
Par expérience, ce qui fait chic n’est pas toujours pratique.
Avez-vous déjà négocié le dernier cendrier en paille peint, comme un pied, à la bouche tout en dansant ?

Mais, plus qu’une procession, un pèlerinage, on a failli faire une minute de silence quand le sonneur à la bombarde des sonneurs du Vouvrillons s’est arrêté net devant un album vinyle d’Alan Stivell.
Ce fut une séquence pleine d’émotion. On se serait cru chez Drucker.
Pour ceux qui auraient pu s’inquiéter, mes guêtres ne m’ont posé aucun problème. Merci Danièle.
Comme la Bretagne était à la fête, on a eu le droit à la pluie. Le genre de bruine qui laisse 10 cm d’eau dans la rue. Les gouttes étaient si petites qu’à leur rencontre avec le sol, elles nous jetaient des souillures sur les pompes et les bas de pantalon. Mais, on a attendu sous un abri bus (du moins ceux qui ont pu trouver une place) que la pluie cesse. De toute manière y avait pas de bus et pis on voulait pas partir.
Une demi-heure après, le soleil faisait son apparition et nous avons repris notre déambulation.
Bizarrement, les exposants avaient disparu. « Peut-être qu’ils aiment pas le soleil ? »
Vers 18h, les estomacs ont commencé à s’animer. Un petit verre de rouge, un jambon frite, un petit verre de rouge, du far breton et du far breton (ouais, j’en ai pris 2 fois) pour reprendre de l’énergie.
Il était également prévu qu’on fasse la sortie de l’église des Dames Blanches, pour accueillir les fidèles, alors j’ai pas eu droit à un troisième coup de rouge (et en plus je crois qu’y en avait plus). Comme on est arrivé avec quelques minutes d’avance, je montrais les attributs des gargouilles de l’édifice. L’information a vite fait le tour et quelques visages se sont fermés, alors que d’autres …
Moi, je m’en fous, j’avais pas été retenu pour le casting …
J’étais pas né.
Quoi qu’il en soit, tout le monde était content.
Remettant les costumes au vestiaire, nous étions prêts pour le fest-noz qui devait durer jusqu’au bout de la soirée (23 h).
Au programme, les sonneurs du Vouvrillons, Julien et ses alcoo .. acolytes et les « coq six grues » où il ne manquait que le coq.
Mais non les filles, c’était super !
Tout le monde a été heureux ; même le temps (il a pas plu)

Pour toute réclamation, faut voir Rudy, c’est mon attaché de presse. Ouais, il était pas là et alors ! Les absents ont toujours tord et puis je suis fragile des joues.

En tout cas, je me suis bien amusé.

Un petit coucou à Ti-Fred venu exprès pour nous. Enfin, je sais pas trop, mais, c’est sympa !

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